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Visio-conférence « Aimer son enfant intérieur »

4 COMMENTS

  • CocoEsnoult dit :

    Bonjour,
    Si mon enfant intérieur va bien, il a été pleinement heureux, si ce petit enfant a eu des parents aimants… en écoutant votre conférence, on a l’Impression qu’un EI va forcément mal ? Et au final, on en ressort avec une sensation où il faut à tout pris qu’il ait souffert … mais s’il a été heureux.. vous en parlez ??? Car on a le sentiment qu’on est pas dans la norme … il faut penser à ceux qui vont bien … car ce sont de formidables ressources pour les adultes qui vont mal ….. ce serait bien que vous evoquiez ce point aussi …

    • coeurdenfant dit :

      Bonjour, je vous remercie pour votre commentaire. Vous avez tout à fait raison, il y a en chacun un enfant intérieur qui va bien et ce sont ses ressources sur lesquelles l’adulte s’appuie et se construit sans en être forcément conscient. Eclairer et conscientiser l’enfant intérieur heureux en soi est une manière de valider l’incroyable résilience qui caractérise chacun et de mobiliser ses forces vives pour s’accomplir et donner du sens à son existence. C’est d’ailleurs le sujet de notre prochain livre qui sera publié en septembre 2019.
      Cette visio-conférence est essentielle pour conscientiser les parts enfants en soi exilés et tristes qui n’ont pas eu le droit d’exister. Quand on se sent bien dans sa vie, heureux de qui l’on est et de ce que l’on accomplit, prendre un temps pour apporter du soin à ses parts blessées est fondamental. L’enfant intérieur symbolise le moi profond, sensible et vivant. Sa dimension blessée est indissociable de sa dimension douée. Alors oui, l’enfant intérieur de chaque être humain a forcément été aussi blessé. Prendre soin de son être blessé est une preuve de maturité qui conduit à développer les plus belles vertus comme l’amour, la compassion, l’indignation… Trop souvent, la norme en place est celle du déni de la souffrance enfantine et, à l’inverse des idées reçues, être en lien avec son enfant intérieur blessé rend plus joyeux et plus aimant. Un adulte qui va mal souffre du refoulement de l’enfant en lui. Un adulte qui va réellement bien n’ignore pas son être blessé. Bien au contraire, il est là pour lui en tant que bon parent, attentif et rassurant, pleinement humain, avec ses peines et ses joies, ses ombres et ses lumières. Si durant cette visio-conférence, c’est votre enfant intérieur heureux qui s’est manifesté, remerciez-le et profitez de cette connexion. Peut-être que demain, ce sera un autre enfant intérieur plus triste qui s’exprimera. Il en va ainsi de la vie et du chemin qui mène à Soi. Il n’y a rien à rejeter ou à condamner. Il n’y a rien de figé ou de définitif. Au coeur de l’âme, tout est en mouvement. Il y a juste à accueillir et à intégrer.

  • farandole dit :

    Je suis d’accord avec le premier commentaire.
    A vous entendre ou lire vos ouvrages, on dirait qu’on a tous été très malheureux, pas respectés, qu’on est seul et que vous êtes aussi les seuls accompagnants a pouvoir aider ! Beaucoup de thérapeuthes travaillent en résonance !
    Je suis sortie d’une dépression et suis heureuse qu’en plus d’un travail sur mon enfant intérieur, avec l’écoute et la compassion de ma thérapeuthe, elle m’a également
    aidé a accepter la présence et l’aide de mes proches.
    C’est cette force d’amour reçue qui m’a aidé a travailler sur moi même. Elle m’a donné la confiance et le courage.
    Vous ne parlez pas de cet étayage qui est si important.
    Je ne comprend pas pourquoi votre épouse à “été vexée” quand vous lui avez refusé sa proposition. Vous aviez le droit d’avoir peur, non ? Vous avez eu le courage d’y réfléchir. Pourquoi vexée et en colère ? En colère de quoi ?
    Ou est la place de l’autre dans votre conférence ?
    Les textes de yoga nous enseignent que le corps est indissociable de l’esprit. L’un ne travaille jamais sans l’autre, il nous aide à nous rapprocher de ce que nous sommes. Je ne comprend pas votre affirmation a ce propos.
    Vous parlez beaucoup de souffrance. Est-ce que s’occuper de son enfant intérieur c’est sans cesse pleurer avec lui et s’isoler de tout et tout le monde ?
    Je suis d’accord avec vous : s’occuper de soi aide à être mieux avec les autres. Il y a donc les autres et non pas que soi, et tout n’est pas injustice.

    • coeurdenfant dit :

      Bonjour,
      J’ai du mal à répondre à votre commentaire qui me semble parler davantage de vos représentations que de ce que j’évoque réellement dans ma conférence. Je vous renvoie déjà à ma réponse faite au premier commentaire. Pour le reste, je vous propose quelques éclaircissements:
      – Si mon épouse et moi-même sommes en effet les spécialistes français reconnus et renommés de l’enfant intérieur, cela ne disqualifie aucunement les autres thérapeutes et leurs compétences y compris sur l’enfant intérieur. Nous-mêmes, nous continuons à nous former et à être supervisés par d’excellents professionnels.
      – Evoquer la souffrance de l’enfant intérieur génère visiblement chez vous une vive réaction. La souffrance fait partie de la vie et côtoie aussi l’amour et de nombreuses ressources. Il faut juste reconnaître que, comme de nombreux experts le font de plus en plus remarquer, notre monde souffre de sa méconnaissance du vécu enfantin. Le déni et le refoulement du vécu enfantin dans le cadre familial demeure malheureusement fort répandu.Le pédopsychiatre Jean-Yves Hayez rappelle que “la famille, c’est le lieu où des gens essaient de croître ensemble en affrontant les défis que toute croissance entraîne; c’est un lieu d’affrontements, d’expériences et de sentiments négatifs dont il faut faire quelque chose de viable”. En tant que thérapeutes familiaux, nous avons une vision lucide de ce qu’est la famille où la souffrance et la violence se mêlent à d’incroyables ressources. Les systèmes familiaux ont besoin d’être accompagnés pour évoluer positivement en s’appuyant sur leurs richesses. C’est le but de notre travail.
      – L’accompagnement thérapeutique par l’enfant intérieur s’appuie sur les deux facettes de l’enfant en soi: les parts blessées et les parts douées. Elles sont indissociables. Si vous avez l’impression que nous évoquons surtout les parts blessées, c’est juste qu’elles réveillent en général plus de résistance et de déni que les autres. Dans nos stages ou nos séances, le temps imparti aux ressources est toujours beaucoup plus important. La mobilisation des ressources intérieures est le but de tout processus thérapeutique.
      – Concernant votre dernière remarque, le fait de pleurer avec son enfant intérieur (notion très subtile!) ne génère ni isolement, ni égocentrisme. Nous ne l’avons jamais constaté, bien au contraire. L’accompagnement de l’enfant intérieur approfondit la richesse des liens et améliore les relations.

      Nous vous remercions d’avoir pris le temps de laisser votre commentaire. Il nous rappelle la méconnaissance autour du concept d’enfant intérieur et des processus thérapeutiques qu’il sous-tend. Je crois qu’une personne ne peut s’appuyer que sur sa propre expérience pour parler de ce qu’elle en retire. Vous témoignez des bienfaits de votre travail sur l’enfant intérieur, du lien thérapeutique proposé par votre thérapeute (écoute et compassion) et du soutien de vos proches pour sortir de la dépression. C’est un bel exemple de résilience et, pour rappel, ce qui a été opérant pour vous ne le serait pas forcément pour un autre.

      Vous reconnaitrez donc aisément et humblement que votre expérience positive ne vous donne aucune qualification pour appréhender l’étendue et la complexité du travail sur l’enfant intérieur ou pour évaluer un professionnel dans le domaine de la psychologie. Il existe un gouffre entre l’acquisition de connaissances (ce qui est aujourd’hui possible pour le plus grand nombre) et l’acquisition de compétences professionnelles (savoir/savoir-être/savoir-faire). Ce recadrage me semble nécessaire à une époque où, dans le domaine de la Psychologie, tout un chacun pense connaître et comprendre ce qui, en réalité, le dépasse. Et cela est tout à fait normal. Le risque est juste de se faire croire le contraire.

      J’aimerais terminer sur le plus essentiel dans votre témoignage: votre expérience personnelle. Cette dernière est précieuse pour toutes celles et ceux qui luttent contre la dépression. Merci.

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